Consiste à demander à votre banquier de modifier votre contrat, en vous faisant profiter d'un meilleur taux que celui accordé lors de l'octroi de votre prêt.
C'est la solution qui semble la plus simple, oui mais ….
Votre banquier n'a aucune obligation de vous accorder cette possibilité et peut également vous proposer une réduction limitée de votre taux, en fonction de votre PROFIL : bon client (revenu élevé, sans incidents, ancien, avec des assurances et produits d'épargne) ou moins bon !
Trois conditions à réunir pour être vraiment intéressante :
Relativement simple :
Quelques documents limités à fournir si vous êtes un « bon client ».
La liste peut s'allonger pour les autres.
Un simple avenant à votre offre de prêt initiale (ODP) est établi par votre banquier.
Vous ne changez pas de banque.
Sera plus profitable à un « bon client », qui se verra plus facilement accorder une substantielle baisse de son taux.
C'est aussi l'occasion de revoir votre assurance de crédit afin de maximiser vos économies (Lois Lagarde et Hamon sur le libre choix de l'assureur).
Pas gratuit !
Frais de dossiers (selon les banques Forfait de 150€ ou 1% du capital restant dû).
Frais de garantie éventuelle ( prise d'hypothèque, mainlevée d’hypothèque, caution mutuelle... ).
Indemnités de remboursement anticipé (IRA): environ 3% du capital restant dû, limité à 6 mois d'intérêts (loi Scrivner).
Ces frais sont plus ou moins négociables en fonction de votre statut de «bon» ou «moins bon» client et de votre banque.
Si votre banque vous oppose une fin de non-recevoir, ou si les conditions qu’elle vous propose ne sont pas intéressantes, vous pouvez contacter d’autres établissements pour présenter votre dossier et vous le faire racheter. Ne pas confondre avec le regroupement de crédit qui n'est pas notre sujet.
La renégociation n'est pas la solution la plus intéressante financièrement.